LYME : Aujourd'hui, c'est neurofeedback


Cet après-midi, j'avais RDV pour une séance de neurofeedback : 33 min (c'est précis!) avec un casque sur les oreilles et 5 électrodes sur le crâne. On en sort très relaxé et le cerveau apaisé.

Mais alors, c'est quoi ? Cette technique datant des années 40 (perfectionnée depuis) est issue des neurosciences et se pratique déjà beaucoup au Canada, aux États-Unis, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne. Le cerveau émet des signaux électriques qui, selon leur fréquence, peuvent caractériser certains de nos états mentaux. Par exemple, quand nous sommes calmes et détendus, c’est la fréquence dans la bande alpha qui domine ; mais en état de concentration, c’est plutôt la fréquence dans la bande bêta. Le principe du neurofeedback est de “brider” certains de ces signaux pour en stimuler d’autres.

De nombreuses études ont validé l’efficacité du neurofeedback comme thérapie complémentaire dans le TDHA (trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité) ou encore l'épilepsie en réduisant le nombre de crises. Cette technique est aussi une bonne piste pour aider en cas d'insomnies, d'autisme, de troubles dépressifs ou de stress post-traumatique.

Le neurofeedback peut aussi aider pour les formes neurologiques de Lyme chronique.

A noter : 1 séance ou 2 ne suffisent pas pour voir des améliorations dans les cas cités plus haut. Une série d'une dizaine de séances est préconisée au départ. Pour ma part, en janvier/février 2019, j'ai vu une amélioration de ma concentration après la 5ème séance.

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